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Mon corps a 48 ans, mon âge mental, lui, est indéfini.

Je suis entrepreneur plombier dans la vie. Travailler fort, c’est une notion qui a toujours été ancrée en moi. J’ai la conviction que lorsque l’on fait quelque chose, cela mérite d’être bien fait.

J’en suis à ma 3e saison de course seulement. Ça a commencé lorsque j’ai suivi ma conjointe Josée dans un programme qu’elle avait trouvé sur internet. Ça s’appelait from couch patato to 5K.

Avant ça, personne ne m’aurait fait courir. Si je voyais un coureur sur le bord de la route, j’avais le goût de m’arrêter et de lui demander s’il avait besoin d’un lift!

J’ai passé la première saison à encourager Josée dans son sport. J’ai vite compris que j’avais du potentiel.

À la fin de cette première saison, j’étais capable de courir un 10 km en solo. Wow! J’ai découvert cette sensation de liberté qui nous envahit après la course malgré les douleurs des blessures.

J’ai la piqûre

Au début de la deuxième saison, ma conjointe Josée me parle de son idole, un certain Pat Godin qui court des ultras. Il est beau en plus. Hum ! Ça a l’air plaisant et comme je suis effronté, je le contacte et lui demande si on peut se rencontrer. Comme il était président d’honneur d’une course à laquelle j’étais inscrit, il a accepté et on s’y est croisé. Chic type!

Je m’inscris au club de trail Sentiers Mont-Saint-Hilaire (SMSH) et j’ai une autre piqûre, majeure celle-là : la course en sentier (trail running).

Une fois lancé sur le sentier, le héros qui sommeille en moi s’en donne à cœur joie.

Je deviens un leader

Soudain la frénésie s’empare du groupe d’entraînement à la Maison de la Course de Saint-Hilaire où je suis inscrit.  Ma conjointe nous lance tout un défi : courir le BromontUltra en équipe!

Deux heures après avoir demandé sur Facebook qui voulait se joindre à moi pour cette épreuve d’endurance, chacun ajoutant son 6, 12 ou 25 km,  j’ai assez de monde pour faire plusieurs équipes.

Rêveur et rassembleur,  je veux initier les gens à la course en sentier. Je deviens organisateur de la course du père Noël de Saint-Hilaire. Tout un défi!

J’explore

La course a changé ma vie, c’est clair. En fait, elle a plutôt changé ma vision de la vie. Des mots comme défi, peur, force, travail, dépassement, abandon, obstacles et réalisations, reflètent ce que j’ai appris de la course.

Tout défi est un geste contre nos peurs. Avec la force, on avance. Avec le dépassement de nos limites, on réalise que les obstacles ne résistent  pas au travail. C’est la confiance qui grandit après chaque abandon repoussé.

Moi, ambassadeur?

Ambassadeur, un autre mot à ajouter à ma petite valise de coureur. Cette année, il signifie mon envie de communiquer ma passion pour la course en sentier et à la partager au plus grand nombre.

Je finirai avec une prière.

Puissent vos jambes être fortes, vos pas nombreux, votre foulée légère. Que les sentiers vous soient favorables.

Vous pouvez me suivre sur Strava et sur Facebook.