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J’ai commencé à courir il y a un peu plus de deux ans. Passionné de vélo pendant plusieurs années, j’ai longtemps hésité à me mettre à la course à pied. Peur des blessures, crainte de l’ennui, de la répétition, du manque de vitesse, des courtes distances.

Je m’y suis essayé à quelques reprises, pour au bout du compte revenir chez moi avec la sensation d’avoir le souffle coupé et les tibias pliés en deux.

À l’hiver 2014, nous avons eu l’idée, en famille, de nous inscrire à la fin de semaine des courses d’Ottawa. Pour le défi et la curiosité, pour le plaisir de participer ensemble à cet évènement majeur.

Je me suis préparé plus ou moins sérieusement en vue du 21,1 k. Les résultats n’ont pas été si mauvais compte tenu du peu d’entraînement, et c’est ce qui m’a encouragé à m’inscrire à d’autres courses organisées.

Petit à petit, je me suis mis à prendre la chose un peu plus au sérieux. J’ai lu sur le sujet, je me suis renseigné sur les techniques de foulée, les stratégies de ravitaillement et l’alimentation sportive.

Afin d’accroître mon volume d’entraînement, j’ai décidé, comme plusieurs autres coureurs, de joindre l’utile à l’agréable en effectuant le trajet entre la maison et le bureau à la course. Un 10k à l’aller et un 10k au retour que j’essaie encore aujourd’hui de compléter trois ou quatre fois par semaine.

Pour ce faire, je traverse une portion du Parc de la Gatineau. C’est la partie du parcours que je préfère. Courir sous les arbres, emprunter d’étroits sentiers, se faufiler à travers les sous-bois, voilà qui est, à mon sens, beaucoup plus stimulant que de longer les boulevards et traverser les viaducs.

En fait, j’aime tellement courir dans les bois que je me suis mis, au cours de l’hiver dernier, à m’intéresser à la course sur sentier. J’ai constaté que plusieurs courses étaient organisées à travers le Québec, dont l’Ultra-Trail Harricana dans Charlevoix. J’ai décidé de m’y inscrire et depuis, je privilégie, lors de mes sorties de fin de semaine, ce type de course au détriment de la course sur route.

Je le répète, vivre en bordure d’un parc de 360 km2 est une chance incroyable pour tout amateur de trail. J’ai la chance d’avoir accès, à seulement quelques coins de rue, à 165 km de sentiers, à plusieurs types de dénivelés et à une grande variété de surfaces : terre battue, parois rocheuses, ruisseaux, marécages.

C’est l’idéal pour m’entraîner en vue de la prochaine édition de l’UTHC, qui sera, à l’automne prochain, ma première course en sentier d’envergure.

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Photos : Julie Trépanier