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On connait tous l’histoire du lièvre et de la tortue, celle où la tortue, moins rapide que le lièvre, gagne tout de même la course. Désolé d’avoir vendu le « punch » si vous ne connaissiez pas l’histoire! Ça vous fera gagner du temps pour faire autre chose. 

Dans la vraie vie, en situation de compétition, ça n’arrive pas souvent que « la tortue » soit plus rapide que le « le lièvre ». 

J’entends souvent des personnes dire : « oui, mais c’est un athlète d’élite! Je ne serai jamais capable de faire la même chose. » Oui, c’est vrai que même si on s’entraîne très fort, les 3/4 d’entre nous ne s’approcheront pas des temps réalisés par ces « machines surhumaines ». Mais d’un autre côté, ces personnes ont TOTALEMENT TORT! Laissez-moi vous expliquer mon point de vue sur la chose. 

FREDERIC

Petite faiblesse deviendra… 

Dans la vie, on a le choix : on peut travailler une faiblesse pour qu’elle devienne une faiblesse moins faible… ou qu’elle devienne une force, ce qui est préférable. Si on ne veut pas travailler une faiblesse, on passe à autre chose. Je préfère travailler mes faiblesses. La preuve, c’est qu’avant, JE DÉTESTAIS POUR MOURIR les productions écrites. Présentement (pas exactement présentement, puisque si vous lisez ce texte, c’est que j’ai fini de l’écrire), j’écris un texte de mon plein gré. En plus, il ne comptera pas dans mon bulletin scolaire! OK, oui, il se peut qu’il y ait QUELQUES fautes de grammaire et quelques trucs dans ce genre, mais bon, je compte sur l’équipe de Harricana.info pour me relire! 

Quel est le lien entre le fait que je détestais écrire des textes, les coureurs de tout acabit et la fable du lièvre et de la tortue? Dans ma tête, il y en a un. Je fais souvent des liens entre des choses qui, en surface, n’en ont aucun. Mais ce n’est qu’en surface, car il y en a un. Parfois il est très minime, mais il y en a un! Welcome to Fred’s world! (loi 101 oblige : Bienvenue dans le monde de Fred!) 

LA personne à dépasser

Une chose importante à retenir dans la vie: nous sommes notre plus grand ennemi. La personne qui nous empêche le plus souvent d’avancer, c’est nous. Ce n’est pas moi qui l’invente, c’est un constat vieux comme le monde.

Un athlète d’élite sera et restera toujours pour nous, « simple mortel », une machine hors-norme. Mais la chose qu’on oublie trop souvent, c’est que ces machines hors-normes sont des athlètes à la base. (Définition d’athlète : Personne qui pratique un sport.) C’est pour ça qu’il est marqué élite juste après athlète.  Ils ont une capacité naturelle plus grande que celle de la masse moyenne de sportifs. Sur ce point oui, la plupart des gens ont encore raison. On ne peut pas suivre un élite. Même avec les meilleures intentions du monde, si notre morphologie et/ou notre VO2Max ne nous le permettent pas, on ne peut pas. Cela dit, le point où beaucoup de ces gens ont tort, c’est que l’on part tous du point A pour se rendre au point B. Que tu sois le plus rapide au monde ou celui qui arrive dernier à chaque course. La personne que tu dois dépasser, c’est toi. 

Par exemple, la première fois que tu as commencé à marcher, qu’est-il arrivé? Oui oui, tu as fini face contre terre! Avec de la chance, papa ou maman t’a attrapé avant. Tu n’es pas parti courir un marathon en 2h03 (oui, c’est un temps très très très vite, pour ceux qui se posent la question) la journée de tes premiers pas. Tu as commencé à marcher comment? Progressivement! Voilà! C’est le même principe pour tout le monde. 

Garder le cap

On doit tous commencer quelque part, en se fixant des buts et en prenant les moyens pour les réaliser. Sans parler du plaisir qu’on doit avoir à faire ce que l’on fait. Sans amour, il n’y a pas de plaisir, et sans plaisir il n’y a pas d’amour. Tout ne sera pas toujours rose non plus. N’importe qui traverse des moments un peu plus durs, mais on garde le cap et on continue. De toute façon, si tout était rose, je n’aimerais pas vraiment ça. Rose, ce n’est pas ma couleur et ça donne l’impression de vivre dans un monde imaginaire sur un trip d’acide (il paraît).

Voilà pourquoi une personne qui n’ira pas aux Olympiques et une personne qui ira sont, à quelques petits détails près, pareils. On prend tous plaisir à pratiquer un ou des sports. On cherche trop souvent à vouloir dépasser les autres, alors qu’on devrait d’abord et avant tout chercher à se dépasser nous-mêmes, et à en être fier. Être fier de voir notre progression, des objectifs atteints ou même, dans le cas contraire, de voir pourquoi nous n’y sommes pas arrivés et d’en tirer des leçons pour mieux avancer ensuite.

Il se peut que nous ne puissions pas dépasser certaines limites. Quand on essaie plusieurs fois, qu’on y consacre beaucoup de ressources et de temps, et que cela ne marche pas encore, on retourne à la planche à dessin et on se fixe d’autres objectifs.

Progresser en tant que personne, prendre du plaisir à faire ce que l’on fait et surtout partager cette joie, mais aussi l’ensemble de nos expériences et même nos peines avec les autres, c’est ce qui nous unis tous au final. Voilà, c’est mon point de vue sur le pourquoi du comment que le lièvre et la tortue sont de la même espèce.

Merci…

Je voudrais remercier Cédric Tremblay-Fournier, Marlène (Marly) Couture et Jeff Gosselin de m’avoir inspiré et motivé par vos textes au fil du temps. J’espère que je serai capable de faire comme vous et donner au suivant! Il y a beaucoup d’autres personnes de près ou de loin qui m’aident et m’inspirent. Mais pour ceci, je n’ai mentionné que les gens « inspirateurs » de ce projet.  

Signé

Fred (Fredo/Fredou/Frédé/Fredoche/Frank /La Gazelle/La Sauterelle/Le Chat/Anton Jr) Faucher

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*Quelques mots sur l’auteur               

Photo Olivier Michallet UTHC 2014Frédéric Faucher habite à Trois-Rivières, où il termine ses études et travaille dans des boutiques de sport comme conseillé à la vente. Après plusieurs années à rouler en vélo de montagne, il a décidé d’enfiler des souliers de course il y a 3 ans. Course en sentier, bien sûr, car « on ne sort pas un gars du bois comme ça! », dit-il. Son ambition de coureur? Devenir un ultra-marathonien. En attendant, Fred Le Chat se transforme en loup au moment de l’événement Harricana.