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Pour le commun des mortels, le mot « vacances » inspire le soleil, l’eau turquoise, la plage, un livre et un verre à la main. Par contre, pour certaines petites bêtes des forêts, la planification desdites vacances commence par une question très simple : « L’endroit où tu veux aller, chérie, il y a des sentiers? »

Ma suggestion pour vous : Vancouver

Je suis privilégié. J’habite cet endroit qui, même si j’y suis depuis maintenant 7 ans, me donne encore l’impression d’être en voyage. Nichée entre mer et montagnes, Vancouver a tout pour plaire à l’amateur de plein air. De plus, si vous avez du temps et que vous aimez la route, d’autres paradis de la course en sentier se trouvent à quelques heures : Squamish, Whistler, Mont Baker et Mont Rainier.

Mais dans l’optique de cet article, demeurons à Vancouver, puisqu’elle offre aux coureurs en sentier des possibilités presque infinies.

À Vancouver, mettez le cap sur le nord (North Vancouver). Même si Pacific Spirit Park et Stanley Park offrent des sentiers de type « cross country », c’est le nord de la ville qui a de quoi séduire les coureurs en sentier. C’est là que vous risquez de croiser Ellie Greenwood ou Gary Robbins. C’est là aussi que se tient la fameuse course Knee Knacker. Bref, c’est là que ça se passe!

vancouvertrails.com

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Des sentiers pour tous les goûts 

Peu importe le type de coureur en sentier que vous êtes, vous y trouverez votre compte, c’est garanti. 

Le grimpeur : Grouse Grind, BCMC, Skyline, Seymour Grind… Des gains en altitude de plusieurs centaines de mètres, sur très peu de distance. Prenons la Grouse Grind comme référence : 853 mètres sur 2,9 km. Ouch!

L’agile : Baden Powell présente 50 km de sentiers techniques, qui raviront les amateurs de racines. Mont Fromme, plutôt conçu pour les vélos de montagne, ne vous permettra jamais de baisser votre garde.

Le coureur au pied moins assuré : Cleveland Dam et Lynn Valley offrent des sentiers moins techniques, mais tout aussi magnifiques.

L’amateur de downhill : La descente vers Deep Cove via la Baden Powell demeure un classique. Attention : n’oubliez pas que vous aurez à refaire le chemin en sens inverse pour retourner à votre voiture. Notre collaborateur Cendrix Bouchard, ancien joueur de hockey, a décrit l’expérience comme étant « un long back-check de 45 minutes »!

Le photographe : Eagle Bluff, St. Mark’s Summit, Kennedy Falls… Les endroits ne manquent pas pour faire rêver vos abonnés de Twitter ou d’Instagram.

Courir… ou faire une course

Si le cœur vous en dit, pourquoi ne pas faire concorder votre voyage avec une course? Plusieurs évènements méritent d’être vécus au moins une fois.

Mars : Dirty Duo (15, 27, 50 km) : la classique hivernale à Vancouver. Trois distances, de la boue, de l’eau, mais pas de neige! C’est ça l’hiver, à Vancouver!

Mai : Iron et Tender Knee (25 et 12 km) : le nom dit tout, c’en sera pas une facile!

Juin : Seek the Peak (16 km) : mi-sentier, mi-route, mi-torture (je sais, je sais, ça fait trois demies!). 4 000 pieds d’élévation, y compris la Grouse Grind. Le tout se termine avec un kilomètre de descente abrupte.

Juillet : Knee Knacker (50 km) : LA classique à Vancouver. À noter : vous devez être tiré au sort pour participer, ne manquez pas la date limite d’inscription!

Et c’est sans compter les courses de la série 5 Peaks, de Coast Mountain Trail Series et tous les autres évènements qui se déroulent dans la région.

L’après-course

Une fois les kilomètres parcourus, l’étirement terminé et l’activité enregistrée sur Strava, ne reste qu’à profiter du reste de la journée dans l’une des plus belles villes canadiennes. Une collation au très prisé End of the line Café, une bière au St. Augustine’s, le déjeuner au Café Deux soleils (pas nécessairement dans cet ordre!). Et la mer qui n’attend que l’on s’y trempe les pieds.

Au plaisir de vous voir en Colombie-Britannique! Bonne course,

Ben