Du 7 au 10 septembre septembre, joignez-vous à l’équipe en devenant ULTRA-BÉNÉVOLE, et faites une différence ! Que vous en soyez à votre première expérience ou que vous soyez un bénévole habitué, votre implication, c’est le «ahouuu» de l’évènement.  

—» INSCRIVEZ-VOUS ICI «—

 Vous aimeriez vous impliquer ? Nous avons besoin de vous !

Être bénévole pendant l’Ultra-Trail Harricana, c’est l’opportunité de contribuer à une grande fête internationale du trail et d’apprécier « l’envers du décor ». C’est une expérience et une ambiance unique! Fierté, dépassement, découvertes et une fin de semaine en plein air dans la magnifique région de Charlevoix: c’est ce qui vous attend durant le weekend Harricana !

Votre aide est indispensable et inestimable. Pour vous remercier, nous vous offrons:

• Un emplacement gratuit au camping rustique sur place (réservation obligatoire)
• Une soirée DJ d’après-course au centre de ski du mont Grand-Fonds le samedi soir
• Un chandail souvenir
• Un rabais de 50% lors de votre inscription à l’UTHC de l’année prochaine
• Une chance de gagner de nombreux prix de présence

De plus, vous impliquer dans l’équipe de l’Ultra-Trail Harricana vous permettra d’étendre votre réseau social, de découvrir une discipline sportive et des athlètes de calibre international, d’explorer des centaines de kilomètres de sentiers enivrants et surtout, d’intégrer une communauté de bénévoles accueillants et dévoués qui offrent aux coureurs une expérience unique et mémorable.

Les responsabilités à confier

Les besoins sont tellement diversifiés que vous y trouverez, sans aucun doute, la tâche qui vous conviendra parfaitement.

• Nettoyage et repérage des parcours
• Balisage du parcours
• Gestion des inscriptions aux courses
• Organisation et répartition du matériel et des produits nécessaires à chaque point de ravitaillement.
• Logistique – livraison des points de ravitaillement 
• Accueil des participants
• Contrôle sur le parcours du balisage en place
• Sécurité sur le parcours et orientation des coureurs 
• Gestion des points de ravitaillement / pointage de chaque participant
• Fermeture de la course et dé-balisage du parcours 
• Et tellement, tellement plus !

N’oubliez pas, sans Ultras-bénévoles, il n’y aurait pas d’Ultra-Trail Harricana du Canada.

Seul, on va plus vite mais ensemble, on ira plus loin ! #jesuisloup

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Du 7 au 10 septembre septembre, joignez-vous à l’équipe en devenant ULTRA-BÉNÉVOLE, et faites une différence ! Que vous en soyez à votre première expérience ou que vous soyez un bénévole habitué, votre implication, c’est le «ahouuu» de l’évènement.  

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Être bénévole pendant l’Ultra-Trail Harricana, c’est l’opportunité de contribuer à une grande fête internationale du trail et d’apprécier « l’envers du décor ». C’est une expérience et une ambiance unique! Fierté, dépassement, découvertes et une fin de semaine en plein air dans la magnifique région de Charlevoix: c’est ce qui vous attend durant le weekend Harricana !

Votre aide est indispensable et inestimable. Pour vous remercier, nous vous offrons:

• Un emplacement gratuit au camping rustique sur place (réservation obligatoire)
• Une soirée DJ d’après-course au centre de ski du mont Grand-Fonds le samedi soir
• Un chandail souvenir
• Un rabais de 50% lors de votre inscription à l’UTHC de l’année prochaine
• Une chance de gagner de nombreux prix de présence

De plus, vous impliquer dans l’équipe de l’Ultra-Trail Harricana vous permettra d’étendre votre réseau social, de découvrir une discipline sportive et des athlètes de calibre international, d’explorer des centaines de kilomètres de sentiers enivrants et surtout, d’intégrer une communauté de bénévoles accueillants et dévoués qui offrent aux coureurs une expérience unique et mémorable.

Les responsabilités à confier

Les besoins sont tellement diversifiés que vous y trouverez, sans aucun doute, la tâche qui vous conviendra parfaitement.

• Nettoyage et repérage des parcours
• Balisage du parcours
• Gestion des inscriptions aux courses
• Organisation et répartition du matériel et des produits nécessaires à chaque point de ravitaillement.
• Logistique – livraison des points de ravitaillement 
• Accueil des participants
• Contrôle sur le parcours du balisage en place
• Sécurité sur le parcours et orientation des coureurs 
• Gestion des points de ravitaillement / pointage de chaque participant
• Fermeture de la course et dé-balisage du parcours 
• Et tellement, tellement plus !

N’oubliez pas, sans Ultras-bénévoles, il n’y aurait pas d’Ultra-Trail Harricana du Canada.

Seul, on va plus vite mais ensemble, on ira plus loin ! #jesuisloup

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ANNIE JEAN (CAN) Annie est une coureuse de Chelsea, au Québec, où elle s’amuse dans son plus proche terrain de jeu: le parc de la Gatineau. En tant que cycliste passionnée et skieuse de fond, Annie profite de tout son temps libre en plein air. Au cours des deux dernières années, elle a également eu l’opportunité de représenter le Canada aux Championnats du monde de course en montagne et aux Championnats du monde de trail en Slovénie et en Italie. Au-delà de sa carrière d’athlète, Annie est podologue à temps plein avec une expertise dans le traitement des athlètes et l’analyse de course. RÉALISATIONS REMARQUABLES Mont-Blanc Marathon 2017: 3e Québec Mega Trail 50k 2017:1ère Behind the Rocks Ultra 80k 2017: 2e IAU World Trail Championships 2017: 22e Gagnante et détentrice des records de parcours sur l’UTHC 65km, le Bromont Ultra 55 km et la Chute du Diable 50 km The North Face Endurance Challenge San Francisco 2016: 4e		SARAH KEYES (USA) Sarah Keyes est une coureuse en montagnes et d’ultratrail habitant dans les monts Adirondack dans l’État de New York. Lorsqu’elle ne travaille pas comme infirmière ou comme conseillère en chaussures à The Fallen Arch, à Lake Placid, vous pourriez la trouver avec son chien Mocha vivant à fond de train dans les sentiers. “Si je pouvais passer tous mes jours dans les sentiers en poussant mes limites physiquement dans les montagnes, je le ferais”. LES RÉALISATIONS DONT JE SUIS LA PLUS FIÈRE: US Skyrunning Ultra Distance Champion et Vertical Kilometer Champion 2016 US Skyrunning Skyrace 2015: 3e au classement général Women’s FKT of The Great Range Traverse in the ADK Première course de 100 milles sous 24 heures en 2016 à la Cascade Crest Endurance Run Trouver la passion et le courage pour poursuivre une vie délibérée
LUIS TOMAS VILLAGRAN (CAN) Le mouvement me définit et je me définis par le mouvement. Je suis un véritable passionné de course à pied et de plein air. Aller courir sur des terrains escarpés, “racineux”, rocailleux, difficiles ou faciles et danser avec le chemin; faire un avec son environnement; laisser l’endroit s’infiltrer en moi à chaque respiration, sentir mon cœur battre à la mesure du chemin et de l’inclinaison; ressentir cette euphorie que seule cette activité peut me procurer et tenter de la partager avec les autres: voilà ma passion. Des 5K locaux aux plus gros et demandant ultra-marathons, vous me trouverez en train de profiter du moment présent en pratiquant ce sport que j’aime tant. RÉALISATIONS REMARQUABLES UTHC 125km 2016: 2e The North Face Endurance Challenge Bear Mountain 80k 2015: 4e The North Face Endurance Challenge Blue Mountain Resort 80k 2014: 2e UTHC 80km 2014: 3e Tour du Massif Prévost 50km 2014: 1er		ANNE BOUCHARD (CAN) Je suis une coureuse très passionnée. J’ai commencé à courir à l’âge de 38 ans, après avoir accouché de mon deuxième enfant. Depuis, c’est devenu ma méditation du matin qui me guide vers le bonheur quotidien. Je divise mon temps entre ma carrière professionnelle en tant que directrice de l’impôt au Cirque du Soleil et mes enfants. Je me réveille tous les matins avant le lever du soleil pour emprunter le sentier qui m’amène au sommet de la colline près de chez moi, un privilège de la vie. Je considère la course comme une opportunité d’apprendre à mieux me connaître pour devenir une meilleure personne dans toutes les sphères de ma vie. Je suis fière de toutes les lignes de départ que j’ai franchies, mais plus précisément, je suis fière de: Ultra Skym+D5arathon UTMA 100k: 1ère CCC course path (UTMB 2016) VF1: 11e Toutes les lignes d’arrivée que j’ai vues… Chaque femme que j’ai inspirée par mon énergie et mon dévouement
LAURA PERRY (CAN)    Je suis un coureuse d’ultra-marathon de 35 ans actuellement dans l’équipe internationale de Salomon. J’ai commencé à courir des ultra-marathons en 2012 et je me concentre maintenant sur des événements allant de 50 à 100 miles. Je vis pour les sentiers et pour le temps que je peux passer dans les montagnes. C’est là que je trouve la paix en dehors de mon travail trépidant et exigeant au gouvernement fédéral. Je suis béni de pouvoir voyager dans le monde pour participer à des événements. Je suis également entraîneuse en course, avec des athlètes au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Australie. RÉALISATIONS REMARQUABLES Riverlands 100 mile: 1ère Big Brad 50 mile: 1ère, nouveau record de parcours Sri Chinmoy 6hr: 1ère Leadville Trail 100: 9e Virgil Crest 100 mile: 1ère, nouveau record de parcours Finger Lakes 50 mile: 1ère Sulphur Springs 100: 1ère, nouveau record de parcours Haliburton 100: 1ère		FLORENT BOUGUIN (CAN)    Équilibrer vie familiale, vie professionnelle et vie active est un défi quotidien dans ce monde où tout s’accélère, où certaines valeurs humaines disparaissent. Je me considère comme un simple ambassadeur de ces valeurs. Père de famille, ingénieur et ultra-marathonien, je tente à chaque foulée d’illustrer avec intensité, émotion et authenticité cette quête pour une meilleure humanité. Au plaisir de courir à vos côtés.
KEVIN VERMEULEN (FR/CH) Kevin Vermeulen est un trailer de 24 ans originaire de l’Isère, en France, et vivant désormais dans le Valais, à Crans-Montana en Suisse. Ergothérapeute depuis 1 an il a découvert le Québec lors d’un échange dans le cadre de ses études à l’Université Laval. Désormais, le Val d’Anniviers, connu pour Sierre-Zinal, est un de ses terrains de jeu préféré. Il s’agit d’un terrain apprécié pour ses paysages et ses dénivelés. Se remettant actuellement d’une blessure, Kevin souhaite avoir retrouvé la forme pour se faire plaisir à l’Ultra-Trail Harricana! RÉALISATIONS REMARQUABLES Echappée Belle (85km) 2015: 3e Trail des Cabornis (42km) 2017: 3e MIUT de Madère (42km) 2017: 3e Be-Run (41km) 2017: 1er Trail de Mirmande (42km) 2017: 5e Trail du Nivolet-Revard (51km) 2017: 8e Blessure à la Maxi-Race fin mai et reprise de la course fin juillet (vélo en compensation durant la période de blessure). Reprise des compétitions pour début août		VIVIEN LAPORTE (FR) Vivien Laporte est un trail runner et ultra-marathonien basé à Rennes, région de la Bretagne, en France. Licencié à Bruz Athlétisme / Sobhi Sport et ingénieur en Systèmes d’Information au SIB dans le domaine de la santé. “Ce sera ma première fois au Canada. J’ai hâte de courir l’Harricana 125K et de découvrir le Québec, ses paysages et ses habitants”. RÉALISATIONS REMARQUABLES Trail Archange 60km 2017: 1er Championnats de France 100km 2017: 2e Marathon de Paris: 65e Ultra Belle-Ile en Mer 83km 2016: 1er Ultra Trail des Côtes d’Armor 80km 2016: 1er Endurance Trail des Corsaires 69km: 1er Jungle Ultra Marathon (250km en 5 étapes en Amazonie Péruvienne en auto-suffisance complète) avec 4 victoires d’étapes: 2e Grand Raid de la Réunion 164km 2016: 19e
DAVID JEKER (CAN) C’est la perspective d’un été à l’étranger, loin de mon vélo, qui m’a amené à débuter la course à pied. Quelques marathons et triathlons plus tard, j’ai découvert la course en sentier. Ce fut un coup de foudre instantané. Mon quotidien est rapidement devenu rythmé par mes foulées. Ma passion pour la course s’est accentuée jusqu’à ce que je vive pour courir. Aujourd’hui, le trail c’est ma vie. Je rêve de la course parfaite, d’une performance dont je serai entièrement satisfait. Je ne suis pas certain qu’une telle chose soit possible, mais je compte bien y mettre tout mon coeur, y consacrer toute ma vie. RÉALISATIONS REMARQUABLES Ultra-Trail Harricana 125k 2015: 1er Hong Kong Ultra 100k 2016: 13e Eiger Ultra-Trail 101k 2015: 8e The North Face Endurance Challenge Ontario 80k: 1er		DAVID SAVARD-GAGNON   Je cours depuis que je suis tout petit.  Étant enfant, je détestais prendre l’autobus pour me rendre à l’école.  Dès lors, je me suis mis à courir et à me donner comme défi d’arriver avant l’autobus.  J’ai cumulé de nombreuses victoires vis-à-vis ce bus jaune!  J’ai couru mon premier marathon à 16 ans. Après 19 ans de marathons, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure que représente l’ultra-trail et de surcroit, celui du 125 km de Harricana.  Je suis un coureur de Baie-St-Paul et les gens de la région nous surnomment les loups.  Alors, je trouve naturel de sauter dans ce défi sur mon terrain de jeu préféré en espérant faire honneur à ma meute!  RÉALISATIONS REMARQUABLES  Marathon de Niagara Falls 2016: 1er Marathon de Montréal 2013: 1er  Marathon de Montréal 2014-2015: 2e Bay State Marathon 2011: 1er Marathon des Deux-Rives 2009: 1er

En savoir plus:

Liste de l’ensemble des athlètes à surveiller

Télécharger la liste des inscrits

ANNIE JEAN (CAN) Annie est une coureuse de Chelsea, au Québec, où elle s’amuse dans son plus proche terrain de jeu: le parc de la Gatineau. En tant que cycliste passionnée et skieuse de fond, Annie profite de tout son temps libre en plein air. Au cours des deux dernières années, elle a également eu l’opportunité de représenter le Canada aux Championnats du monde de course en montagne et aux Championnats du monde de trail en Slovénie et en Italie. Au-delà de sa carrière d’athlète, Annie est podologue à temps plein avec une expertise dans le traitement des athlètes et l’analyse de course. RÉALISATIONS REMARQUABLES Mont-Blanc Marathon 2017: 3e Québec Mega Trail 50k 2017:1ère Behind the Rocks Ultra 80k 2017: 2e IAU World Trail Championships 2017: 22e Gagnante et détentrice des records de parcours sur l’UTHC 65km, le Bromont Ultra 55 km et la Chute du Diable 50 km The North Face Endurance Challenge San Francisco 2016: 4e		SARAH KEYES (USA) Sarah Keyes est une coureuse en montagnes et d’ultratrail habitant dans les monts Adirondack dans l’État de New York. Lorsqu’elle ne travaille pas comme infirmière ou comme conseillère en chaussures à The Fallen Arch, à Lake Placid, vous pourriez la trouver avec son chien Mocha vivant à fond de train dans les sentiers. “Si je pouvais passer tous mes jours dans les sentiers en poussant mes limites physiquement dans les montagnes, je le ferais”. LES RÉALISATIONS DONT JE SUIS LA PLUS FIÈRE: US Skyrunning Ultra Distance Champion et Vertical Kilometer Champion 2016 US Skyrunning Skyrace 2015: 3e au classement général Women’s FKT of The Great Range Traverse in the ADK Première course de 100 milles sous 24 heures en 2016 à la Cascade Crest Endurance Run Trouver la passion et le courage pour poursuivre une vie délibérée
LUIS TOMAS VILLAGRAN (CAN) Le mouvement me définit et je me définis par le mouvement. Je suis un véritable passionné de course à pied et de plein air. Aller courir sur des terrains escarpés, “racineux”, rocailleux, difficiles ou faciles et danser avec le chemin; faire un avec son environnement; laisser l’endroit s’infiltrer en moi à chaque respiration, sentir mon cœur battre à la mesure du chemin et de l’inclinaison; ressentir cette euphorie que seule cette activité peut me procurer et tenter de la partager avec les autres: voilà ma passion. Des 5K locaux aux plus gros et demandant ultra-marathons, vous me trouverez en train de profiter du moment présent en pratiquant ce sport que j’aime tant. RÉALISATIONS REMARQUABLES UTHC 125km 2016: 2e The North Face Endurance Challenge Bear Mountain 80k 2015: 4e The North Face Endurance Challenge Blue Mountain Resort 80k 2014: 2e UTHC 80km 2014: 3e Tour du Massif Prévost 50km 2014: 1er		ANNE BOUCHARD (CAN) Je suis une coureuse très passionnée. J’ai commencé à courir à l’âge de 38 ans, après avoir accouché de mon deuxième enfant. Depuis, c’est devenu ma méditation du matin qui me guide vers le bonheur quotidien. Je divise mon temps entre ma carrière professionnelle en tant que directrice de l’impôt au Cirque du Soleil et mes enfants. Je me réveille tous les matins avant le lever du soleil pour emprunter le sentier qui m’amène au sommet de la colline près de chez moi, un privilège de la vie. Je considère la course comme une opportunité d’apprendre à mieux me connaître pour devenir une meilleure personne dans toutes les sphères de ma vie. Je suis fière de toutes les lignes de départ que j’ai franchies, mais plus précisément, je suis fière de: Ultra Skym+D5arathon UTMA 100k: 1ère CCC course path (UTMB 2016) VF1: 11e Toutes les lignes d’arrivée que j’ai vues… Chaque femme que j’ai inspirée par mon énergie et mon dévouement
LAURA PERRY (CAN)    Je suis un coureuse d’ultra-marathon de 35 ans actuellement dans l’équipe internationale de Salomon. J’ai commencé à courir des ultra-marathons en 2012 et je me concentre maintenant sur des événements allant de 50 à 100 miles. Je vis pour les sentiers et pour le temps que je peux passer dans les montagnes. C’est là que je trouve la paix en dehors de mon travail trépidant et exigeant au gouvernement fédéral. Je suis béni de pouvoir voyager dans le monde pour participer à des événements. Je suis également entraîneuse en course, avec des athlètes au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Australie. RÉALISATIONS REMARQUABLES Riverlands 100 mile: 1ère Big Brad 50 mile: 1ère, nouveau record de parcours Sri Chinmoy 6hr: 1ère Leadville Trail 100: 9e Virgil Crest 100 mile: 1ère, nouveau record de parcours Finger Lakes 50 mile: 1ère Sulphur Springs 100: 1ère, nouveau record de parcours Haliburton 100: 1ère		FLORENT BOUGUIN (CAN)    Équilibrer vie familiale, vie professionnelle et vie active est un défi quotidien dans ce monde où tout s’accélère, où certaines valeurs humaines disparaissent. Je me considère comme un simple ambassadeur de ces valeurs. Père de famille, ingénieur et ultra-marathonien, je tente à chaque foulée d’illustrer avec intensité, émotion et authenticité cette quête pour une meilleure humanité. Au plaisir de courir à vos côtés.
KEVIN VERMEULEN (FR/CH) Kevin Vermeulen est un trailer de 24 ans originaire de l’Isère, en France, et vivant désormais dans le Valais, à Crans-Montana en Suisse. Ergothérapeute depuis 1 an il a découvert le Québec lors d’un échange dans le cadre de ses études à l’Université Laval. Désormais, le Val d’Anniviers, connu pour Sierre-Zinal, est un de ses terrains de jeu préféré. Il s’agit d’un terrain apprécié pour ses paysages et ses dénivelés. Se remettant actuellement d’une blessure, Kevin souhaite avoir retrouvé la forme pour se faire plaisir à l’Ultra-Trail Harricana! RÉALISATIONS REMARQUABLES Echappée Belle (85km) 2015: 3e Trail des Cabornis (42km) 2017: 3e MIUT de Madère (42km) 2017: 3e Be-Run (41km) 2017: 1er Trail de Mirmande (42km) 2017: 5e Trail du Nivolet-Revard (51km) 2017: 8e Blessure à la Maxi-Race fin mai et reprise de la course fin juillet (vélo en compensation durant la période de blessure). Reprise des compétitions pour début août		VIVIEN LAPORTE (FR) Vivien Laporte est un trail runner et ultra-marathonien basé à Rennes, région de la Bretagne, en France. Licencié à Bruz Athlétisme / Sobhi Sport et ingénieur en Systèmes d’Information au SIB dans le domaine de la santé. “Ce sera ma première fois au Canada. J’ai hâte de courir l’Harricana 125K et de découvrir le Québec, ses paysages et ses habitants”. RÉALISATIONS REMARQUABLES Trail Archange 60km 2017: 1er Championnats de France 100km 2017: 2e Marathon de Paris: 65e Ultra Belle-Ile en Mer 83km 2016: 1er Ultra Trail des Côtes d’Armor 80km 2016: 1er Endurance Trail des Corsaires 69km: 1er Jungle Ultra Marathon (250km en 5 étapes en Amazonie Péruvienne en auto-suffisance complète) avec 4 victoires d’étapes: 2e Grand Raid de la Réunion 164km 2016: 19e
DAVID JEKER (CAN) C’est la perspective d’un été à l’étranger, loin de mon vélo, qui m’a amené à débuter la course à pied. Quelques marathons et triathlons plus tard, j’ai découvert la course en sentier. Ce fut un coup de foudre instantané. Mon quotidien est rapidement devenu rythmé par mes foulées. Ma passion pour la course s’est accentuée jusqu’à ce que je vive pour courir. Aujourd’hui, le trail c’est ma vie. Je rêve de la course parfaite, d’une performance dont je serai entièrement satisfait. Je ne suis pas certain qu’une telle chose soit possible, mais je compte bien y mettre tout mon coeur, y consacrer toute ma vie. RÉALISATIONS REMARQUABLES Ultra-Trail Harricana 125k 2015: 1er Hong Kong Ultra 100k 2016: 13e Eiger Ultra-Trail 101k 2015: 8e The North Face Endurance Challenge Ontario 80k: 1er		DAVID SAVARD-GAGNON   Je cours depuis que je suis tout petit.  Étant enfant, je détestais prendre l’autobus pour me rendre à l’école.  Dès lors, je me suis mis à courir et à me donner comme défi d’arriver avant l’autobus.  J’ai cumulé de nombreuses victoires vis-à-vis ce bus jaune!  J’ai couru mon premier marathon à 16 ans. Après 19 ans de marathons, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure que représente l’ultra-trail et de surcroit, celui du 125 km de Harricana.  Je suis un coureur de Baie-St-Paul et les gens de la région nous surnomment les loups.  Alors, je trouve naturel de sauter dans ce défi sur mon terrain de jeu préféré en espérant faire honneur à ma meute!  RÉALISATIONS REMARQUABLES  Marathon de Niagara Falls 2016: 1er Marathon de Montréal 2013: 1er  Marathon de Montréal 2014-2015: 2e Bay State Marathon 2011: 1er Marathon des Deux-Rives 2009: 1er

En savoir plus:

Liste de l’ensemble des athlètes à surveiller

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Montréal, le 15 août 2017 – C’est un rendez-vous à inscrire tout de suite à son agenda. Les quelques 1400 participants de la sixième édition de l’Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC), présentée par The North Face, attaqueront les sentiers de l’arrière-pays de Charlevoix les 8 et 9 septembre prochains.

L’une des plus importantes courses de trail au pays et la seule compétition canadienne à faire partie d’un circuit international – l’Ultra-Trail World Tour – promet des épreuves relevées au cœur de la forêt boréale.

Au chapitre des nouveautés, un parcours de 42 km s’ajoute aux six autres distances du programme. Cette nouvelle course propose un parcours alliant vitesse et technicité, équilibre idéal pour ceux qui souhaitent s’initier aux longues distances en sentier. Seuls 200 coureurs auront accès à l’édition inaugurale de ce marathon.

La reine des sept épreuves reste sans contredit la course de 125 km (4000 m de dénivelé positif), où s’affronteront plusieurs têtes d’affiche. Provenant principalement du Canada, l’épreuve attire de plus en plus d’athlètes étrangers venus des États-Unis, de la France, de la Suisse, de la Belgique, du Japon, du Portugal, du Pérou et du Chili, attirés par la renommée grandissante de l’UTHC.

Une lutte de titans se dessine entre le champion de l’édition 2015, David Jeker, et Florent Bouguin, gagnant du 65 km en 2013 et du 80 km en 2014. Il ne manque à ce dernier que la première marche du 125 km. Ce sera donc un duel à surveiller. Par ailleurs, l’événement opposera plus de 175 participants sur le parcours tels que l’impressionnant Vivien Laporte de France, qui figure parmi les favoris. La compétition y sera féroce.

Les projecteurs seront également tournés vers Annie Jean, qui défendra son titre de championne au 65 km chez les femmes. Cette dernière possède des qualités athlétiques qui la classent dans une catégorie à part entière.

La course de 125 km est une épreuve qualificative pour les prestigieuses courses Western States 100 et Ultra-Trail du Mont-Blanc.

Une course « en symbiose »

Le thème de la sixième édition de l’UTHC est « En symbiose ». Cette expression rappelle à tous – athlètes, bénévoles et organisateurs–, l’importance de communier avec la nature, de respecter celle-ci et de prendre conscience du cycle de la vie. La course en sentier incite à renouer avec ses racines sauvages et à trouver le « loup » en soi.

Au-delà du défi sportif, l’UTHC est aussi une fête du trail où se réunit la grande communauté des amateurs de sentiers du Québec. De nombreux exposants seront présents sur le site. L’ambiance familiale, amicale et festive qui caractérise l’événement depuis ses débuts sera encore une fois au rendez-vous.

Où : Station de ski Le Mont Grand-Fonds
1000, chemin des Loisirs
La Malbaie (Québec)  G5A 1Y8
Quand : 8 et 9 septembre 2017

Des entrevues sont possibles dès maintenant avec le président-fondateur Sébastien Côté et la directrice générale Marline Côté.

À propos de l’Ultra-trail Harricana du Canada

Ultra-Trail Harricana s’est imposée en moins de six ans comme chef de file de la course en sentier (trail running) au Canada. Pour de nombreux coureurs, il s’agit de la course ultime de la saison, celle pour laquelle on se prépare pendant des mois. Elle offre aux coureurs des décors à couper le souffle dans l’arrière-pays de Charlevoix ainsi qu’un défi stimulant sur le plan physique. L’épreuve fait partie de la même famille compétitive, l’Ultra-Trail World Tour, que les mythiques courses mondiales qui font rêver les sportifs. Les coureurs québécois ont adopté en masse le slogan de l’Ultra-Trail Harricana (#jesuisloup) dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

En plus du 125 km, l’UTHC propose des courses de 1, de 5, de 10, de 28, de 42 et de 65 km.

Visitez notre galerie photo ici !

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Source:

Magalie Boutin  magalie.boutin@harricana.info   #jesuisloup #freeyourwild +1 514 923-2555
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Montréal, le 15 août 2017 – C’est un rendez-vous à inscrire tout de suite à son agenda. Les quelques 1400 participants de la sixième édition de l’Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC), présentée par The North Face, attaqueront les sentiers de l’arrière-pays de Charlevoix les 8 et 9 septembre prochains.

L’une des plus importantes courses de trail au pays et la seule compétition canadienne à faire partie d’un circuit international – l’Ultra-Trail World Tour – promet des épreuves relevées au cœur de la forêt boréale.

Au chapitre des nouveautés, un parcours de 42 km s’ajoute aux six autres distances du programme. Cette nouvelle course propose un parcours alliant vitesse et technicité, équilibre idéal pour ceux qui souhaitent s’initier aux longues distances en sentier. Seuls 200 coureurs auront accès à l’édition inaugurale de ce marathon.

La reine des sept épreuves reste sans contredit la course de 125 km (4000 m de dénivelé positif), où s’affronteront plusieurs têtes d’affiche. Provenant principalement du Canada, l’épreuve attire de plus en plus d’athlètes étrangers venus des États-Unis, de la France, de la Suisse, de la Belgique, du Japon, du Portugal, du Pérou et du Chili, attirés par la renommée grandissante de l’UTHC.

Une lutte de titans se dessine entre le champion de l’édition 2015, David Jeker, et Florent Bouguin, gagnant du 65 km en 2013 et du 80 km en 2014. Il ne manque à ce dernier que la première marche du 125 km. Ce sera donc un duel à surveiller. Par ailleurs, l’événement opposera plus de 175 participants sur le parcours tels que l’impressionnant Vivien Laporte de France, qui figure parmi les favoris. La compétition y sera féroce.

Les projecteurs seront également tournés vers Annie Jean, qui défendra son titre de championne au 65 km chez les femmes. Cette dernière possède des qualités athlétiques qui la classent dans une catégorie à part entière.

La course de 125 km est une épreuve qualificative pour les prestigieuses courses Western States 100 et Ultra-Trail du Mont-Blanc.

Une course « en symbiose »

Le thème de la sixième édition de l’UTHC est « En symbiose ». Cette expression rappelle à tous – athlètes, bénévoles et organisateurs–, l’importance de communier avec la nature, de respecter celle-ci et de prendre conscience du cycle de la vie. La course en sentier incite à renouer avec ses racines sauvages et à trouver le « loup » en soi.

Au-delà du défi sportif, l’UTHC est aussi une fête du trail où se réunit la grande communauté des amateurs de sentiers du Québec. De nombreux exposants seront présents sur le site. L’ambiance familiale, amicale et festive qui caractérise l’événement depuis ses débuts sera encore une fois au rendez-vous.

Où : Station de ski Le Mont Grand-Fonds
1000, chemin des Loisirs
La Malbaie (Québec)  G5A 1Y8
Quand : 8 et 9 septembre 2017

Des entrevues sont possibles dès maintenant avec le président-fondateur Sébastien Côté et la directrice générale Marline Côté.

À propos de l’Ultra-trail Harricana du Canada

Ultra-Trail Harricana s’est imposée en moins de six ans comme chef de file de la course en sentier (trail running) au Canada. Pour de nombreux coureurs, il s’agit de la course ultime de la saison, celle pour laquelle on se prépare pendant des mois. Elle offre aux coureurs des décors à couper le souffle dans l’arrière-pays de Charlevoix ainsi qu’un défi stimulant sur le plan physique. L’épreuve fait partie de la même famille compétitive, l’Ultra-Trail World Tour, que les mythiques courses mondiales qui font rêver les sportifs. Les coureurs québécois ont adopté en masse le slogan de l’Ultra-Trail Harricana (#jesuisloup) dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

En plus du 125 km, l’UTHC propose des courses de 1, de 5, de 10, de 28, de 42 et de 65 km.

Visitez notre galerie photo ici !

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Source:

Magalie Boutin  magalie.boutin@harricana.info   #jesuisloup #freeyourwild +1 514 923-2555
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Par Mylène Gauthier, rédactrice pour Distances+

Symbiose : mot venant du grec combinant ensemble et vivre. La symbiose est une association intime et durable entre deux organismes appartenant à des espèces différentes. C’est une idée forte de sens pour Steven Guilbeault écologiste et président d’honneur de l’Ultra-Trail® Harricana 2017.

«Dans une société comme la nôtre où l’on a un peu perdu le contact avec la nature et où l’on a l’impression de vivre en dehors de celle-ci, il faut réapprendre que l’on fait partie de l’écosystème. On ne peut pas espérer avoir un développement de nos sociétés qui soit prospère si on le fait au détriment des conditions de vie sur terre. Il faut apprendre à vivre de nouveau en symbiose.»

Steven Guilbeault, jeune loup dans la forêt

Né en 1970, à La Tuque en Haute-Mauricie, on raconte qu’il refuse de quitter un arbre dans lequel il a grimpé afin d’interrompre les travaux d’un promoteur immobilier qui abattait un boisé derrière chez lui. «La Tuque, c’est une petite ville au milieu de nulle part. J’ai été élevé au contact de la nature. La forêt commençait juste derrière la maison. Ç’a énormément teinté mon apprentissage de la vie. Je jouais dans la forêt quand j’étais jeune et je pense que c’est resté avec moi, à l’intérieur moi, et que ça a beaucoup influencé la suite des choses.» 

L’éducation et la sensibilisation, comme un ultra-marathon sans fin

Écologiste, conférencier et écrivain, Steven a été cofondateur d’Équiterre, la principale organisation environnementale québécoise. Par la suite, il a travaillé dix ans chez Greenpeace Canada. Depuis 2008, il est de nouveau directeur principal et porte-parole pour Équiterre. Comme un ultra-marathon sans fin, il poursuit sa quête depuis 25 ans afin de faire évoluer les idées sur les changements climatiques. «C’est la question qui m’occupe le plus. J’étais à la première conférence internationale sur les changements climatiques, en 1995. J’étais aussi à l’Accord de Paris en 2015. C’est mon dossier, c’est ce que je suis depuis toujours. C’est là-dessus que je passe tout mon temps à travailler.»

Un esprit sain, un corps sain, une planète saine

Son amour de la nature s’exprime aussi par la pratique des sports de plein air. Messager à vélo pendant ses études, il se déplace sur deux roues été comme hiver. Randonneur invétéré, il a aussi fait beaucoup de ski dans sa jeunesse. Il pratique maintenant la course à pied et affectionne les courses à obstacles. «Mon endroit de prédilection pour la course à Montréal, c’est le Mont-Royal. J’ai fait des marathons sur route, mais je n’ai pas encore jamais fait de course de trail.» Il prendra un des départs de l’Ultra Trail® Harricana pour vivre sa première expérience de course en sentier. Fébrile, il se doute bien qu’il aura certainement la piqûre pour cette discipline. «Je fais déjà beaucoup de randonnée et j’arrive justement du GR20 en Corse. J’imagine bien que je vais adorer le trail.» 

«Pour moi, l’activité physique ça va de soi. Je m’entraîne 4 à 5 fois semaine. » Comme des mantras, il prône des valeurs de santé globale : Un esprit sain dans un corps sain et dans un environnement sain, de même que bouger et se nourrir sur une planète où il fait bon vivre. « L’activité physique est une belle façon de prendre conscience de l’importance de la qualité de l’air, de préserver nos milieux naturels et d’agir pour sauver la nature, nous rappelle-t-il. »

Vivre une expérience de trail authentique dans la forêt boréale. Courir des chemins au milieu d’une nature brute et sauvage. Parcourir un écosystème riche dans une réserve naturelle protégée par l’UNESCO. On ne doute pas que notre président d’honneur vivra la parfaite symbiose lors de l’Ultra Trail® Harricana 2017.

Par Mylène Gauthier, rédactrice pour Distances+

Symbiose : mot venant du grec combinant ensemble et vivre. La symbiose est une association intime et durable entre deux organismes appartenant à des espèces différentes. C’est une idée forte de sens pour Steven Guilbeault écologiste et président d’honneur de l’Ultra-Trail® Harricana 2017.

«Dans une société comme la nôtre où l’on a un peu perdu le contact avec la nature et où l’on a l’impression de vivre en dehors de celle-ci, il faut réapprendre que l’on fait partie de l’écosystème. On ne peut pas espérer avoir un développement de nos sociétés qui soit prospère si on le fait au détriment des conditions de vie sur terre. Il faut apprendre à vivre de nouveau en symbiose.»

Steven Guilbeault, jeune loup dans la forêt

Né en 1970, à La Tuque en Haute-Mauricie, on raconte qu’il refuse de quitter un arbre dans lequel il a grimpé afin d’interrompre les travaux d’un promoteur immobilier qui abattait un boisé derrière chez lui. «La Tuque, c’est une petite ville au milieu de nulle part. J’ai été élevé au contact de la nature. La forêt commençait juste derrière la maison. Ç’a énormément teinté mon apprentissage de la vie. Je jouais dans la forêt quand j’étais jeune et je pense que c’est resté avec moi, à l’intérieur moi, et que ça a beaucoup influencé la suite des choses.» 

L’éducation et la sensibilisation, comme un ultra-marathon sans fin

Écologiste, conférencier et écrivain, Steven a été cofondateur d’Équiterre, la principale organisation environnementale québécoise. Par la suite, il a travaillé dix ans chez Greenpeace Canada. Depuis 2008, il est de nouveau directeur principal et porte-parole pour Équiterre. Comme un ultra-marathon sans fin, il poursuit sa quête depuis 25 ans afin de faire évoluer les idées sur les changements climatiques. «C’est la question qui m’occupe le plus. J’étais à la première conférence internationale sur les changements climatiques, en 1995. J’étais aussi à l’Accord de Paris en 2015. C’est mon dossier, c’est ce que je suis depuis toujours. C’est là-dessus que je passe tout mon temps à travailler.»

Un esprit sain, un corps sain, une planète saine

Son amour de la nature s’exprime aussi par la pratique des sports de plein air. Messager à vélo pendant ses études, il se déplace sur deux roues été comme hiver. Randonneur invétéré, il a aussi fait beaucoup de ski dans sa jeunesse. Il pratique maintenant la course à pied et affectionne les courses à obstacles. «Mon endroit de prédilection pour la course à Montréal, c’est le Mont-Royal. J’ai fait des marathons sur route, mais je n’ai pas encore jamais fait de course de trail.» Il prendra un des départs de l’Ultra Trail® Harricana pour vivre sa première expérience de course en sentier. Fébrile, il se doute bien qu’il aura certainement la piqûre pour cette discipline. «Je fais déjà beaucoup de randonnée et j’arrive justement du GR20 en Corse. J’imagine bien que je vais adorer le trail.» 

«Pour moi, l’activité physique ça va de soi. Je m’entraîne 4 à 5 fois semaine. » Comme des mantras, il prône des valeurs de santé globale : Un esprit sain dans un corps sain et dans un environnement sain, de même que bouger et se nourrir sur une planète où il fait bon vivre. « L’activité physique est une belle façon de prendre conscience de l’importance de la qualité de l’air, de préserver nos milieux naturels et d’agir pour sauver la nature, nous rappelle-t-il. »

Vivre une expérience de trail authentique dans la forêt boréale. Courir des chemins au milieu d’une nature brute et sauvage. Parcourir un écosystème riche dans une réserve naturelle protégée par l’UNESCO. On ne doute pas que notre président d’honneur vivra la parfaite symbiose lors de l’Ultra Trail® Harricana 2017.

Communiqué de presse
 / Pour diffusion immédiate

L’équipe de l’Ultra-Trail Harricana annonce un horaire complètement renouvelé pour la prochaine édition de l’événement, qui aura lieu la fin de semaine du 7-8 et 9 septembre 2018. Dans le but de faire vivre une expérience encore plus divertissante aux participants, l’événement se tiendra cette année sur trois jours, avec des activités se déroulant du vendredi au dimanche. Plusieurs nouveautés sont également à surveiller au cours des prochains mois.

C’est ainsi que les longues distances de 125km, 80km et 65km se tiendront le samedi, alors que les distances de 5km 10km et 28km seront présentées le dimanche. De plus, toutes les activités du vendredi se tiendront au centre-ville de La Malbaie.

Deux nouvelles activités gratuites et ouvertes à tous seront offertes le vendredi et le samedi après-midi. Les détails de celles-ci seront annoncés au cours du printemps prochain, en même temps que sera dévoilé l’horaire détaillé de la programmation culturelle de l’événement, qui promet des animations festives tout au long de la fin de semaine.

“Nous sommes très fébriles vis-à-vis ce nouvel horaire”, explique la directrice générale des Événements Harricana, Marline Côté. “Les gens viennent de loin pour participer à l’Ultra-Trail Harricana et les orientations que nous proposons visent à optimiser leur expérience afin qu’ils repartent comblés de leur séjour avec nous. Ils ne seront pas déçus”, promet-elle.

Notons que ce sont près de 5000 visiteurs qui sont attendus pour cette 7e édition de la course, dont un nombre toujours plus grand, année après année, en provenance de l’international et des quatre coins du Québec.

Pour en savoir plus sur le nouvel horaire, visitez la page harricana.info/horaire-2018. 

À noter que les participants du 5 km, 10 km et 28 km qui seraient insatisfaits de ces changements peuvent demander un transfert d’épreuve ou une annulation d’ici le samedi 18 mars à minuit. Les demandes seront acceptées par courriel à l’adresse info@harricana.info.

À PROPOS DE L’ULTRA-TRAIL HARRICANA

Depuis sa création, il y a sept ans, l’Ultra-Trail Harricana s’est imposé comme chef de file de la course en sentier (trail running) au Québec. Pour de nombreux coureurs, il s’agit de l’ultime défi de la saison, celui pour lequel on se prépare pendant des mois. L’événement offre aux coureurs des décors à couper le souffle dans l’arrière-pays de Charlevoix, ainsi qu’une challenge stimulant sur le plan physique. L’épreuve de 125 km fait partie du prestigieux circuit de l’Ultra-Trail World Tour depuis 2016, positionnant l’événement au niveau international comme nul autre événement du genre au Québec.

-30-

CONTACT

Marline Côté
, 581-996-6400, medias@harricana.info

https://ultratrailharricana.com


http://www.ultratrail-worldtour.com


Communiqué de presse
 / Pour diffusion immédiate

L’équipe de l’Ultra-Trail Harricana annonce un horaire complètement renouvelé pour la prochaine édition de l’événement, qui aura lieu la fin de semaine du 7-8 et 9 septembre 2018. Dans le but de faire vivre une expérience encore plus divertissante aux participants, l’événement se tiendra cette année sur trois jours, avec des activités se déroulant du vendredi au dimanche. Plusieurs nouveautés sont également à surveiller au cours des prochains mois.

C’est ainsi que les longues distances de 125km, 80km et 65km se tiendront le samedi, alors que les distances de 5km 10km et 28km seront présentées le dimanche. De plus, toutes les activités du vendredi se tiendront au centre-ville de La Malbaie.

Deux nouvelles activités gratuites et ouvertes à tous seront offertes le vendredi et le samedi après-midi. Les détails de celles-ci seront annoncés au cours du printemps prochain, en même temps que sera dévoilé l’horaire détaillé de la programmation culturelle de l’événement, qui promet des animations festives tout au long de la fin de semaine.

“Nous sommes très fébriles vis-à-vis ce nouvel horaire”, explique la directrice générale des Événements Harricana, Marline Côté. “Les gens viennent de loin pour participer à l’Ultra-Trail Harricana et les orientations que nous proposons visent à optimiser leur expérience afin qu’ils repartent comblés de leur séjour avec nous. Ils ne seront pas déçus”, promet-elle.

Notons que ce sont près de 5000 visiteurs qui sont attendus pour cette 7e édition de la course, dont un nombre toujours plus grand, année après année, en provenance de l’international et des quatre coins du Québec.

Pour en savoir plus sur le nouvel horaire, visitez la page harricana.info/horaire-2018. 

À noter que les participants du 5 km, 10 km et 28 km qui seraient insatisfaits de ces changements peuvent demander un transfert d’épreuve ou une annulation d’ici le samedi 18 mars à minuit. Les demandes seront acceptées par courriel à l’adresse info@harricana.info.

À PROPOS DE L’ULTRA-TRAIL HARRICANA

Depuis sa création, il y a sept ans, l’Ultra-Trail Harricana s’est imposé comme chef de file de la course en sentier (trail running) au Québec. Pour de nombreux coureurs, il s’agit de l’ultime défi de la saison, celui pour lequel on se prépare pendant des mois. L’événement offre aux coureurs des décors à couper le souffle dans l’arrière-pays de Charlevoix, ainsi qu’une challenge stimulant sur le plan physique. L’épreuve de 125 km fait partie du prestigieux circuit de l’Ultra-Trail World Tour depuis 2016, positionnant l’événement au niveau international comme nul autre événement du genre au Québec.

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CONTACT

Marline Côté
, 581-996-6400, medias@harricana.info

https://ultratrailharricana.com


http://www.ultratrail-worldtour.com


Événements Harricana a reçu de prestigieux honneurs le 17 janvier denier, au Gala Charlevoix reconnaît. Parmi 73 dossiers soumis dans 11 catégories par 54 organisations de la région, ce n’est pas un mais bien deux de ceux présentés par notre organisation qui ont été retenus par les jurys, soit: 

• Le très convoité prix Ambassadeur, visant à souligner nos efforts pour faire rayonner la région de Charlevoix au national ou à l’international;
• Le prix Éco-responsable, visant à reconnaître notre ambition à devenir un leader en matière d’organisation de courses respectueuses de l’environnement.

Merci à tous ceux qui nous ont aidé à atteindre ces objectifs ambitieux, soit: le Mont Grand-Fonds, Tourisme-Charlevoix, la MRC de Charlevoix, l’Ultra-Trail World Tour, Équiterre, La Coop de l’arbre, la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix, l’ensemble de nos partenaires commanditaires et fournisseurs, chacun de nos 250 bénévoles, etc. 
 

Événements Harricana a reçu de prestigieux honneurs le 17 janvier denier, au Gala Charlevoix reconnaît. Parmi 73 dossiers soumis dans 11 catégories par 54 organisations de la région, ce n’est pas un mais bien deux de ceux présentés par notre organisation qui ont été retenus par les jurys, soit: 

• Le très convoité prix Ambassadeur, visant à souligner nos efforts pour faire rayonner la région de Charlevoix au national ou à l’international;
• Le prix Éco-responsable, visant à reconnaître notre ambition à devenir un leader en matière d’organisation de courses respectueuses de l’environnement.

Merci à tous ceux qui nous ont aidé à atteindre ces objectifs ambitieux, soit: le Mont Grand-Fonds, Tourisme-Charlevoix, la MRC de Charlevoix, l’Ultra-Trail World Tour, Équiterre, La Coop de l’arbre, la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix, l’ensemble de nos partenaires commanditaires et fournisseurs, chacun de nos 250 bénévoles, etc. 
 

Plus que six semaines avant le coup d’envoi de l’Ultra-Trail Harricana 2016. Comme la plupart des coureurs, je suis en mode préparation. Suis-je prêt? Certains jours, j’aime croire que oui, mais comment en être certain, puisque je n’ai jamais couru d’ultra-marathon?

Est-ce que mon corps arrivera à tenir le coup? Est-ce que mon entrainement progresse dans la bonne direction? Difficile à dire, surtout que je ne m’entraîne pas selon un programme particulier. Je me contente de courir le plus de kilomètres possible, et surtout, de varier les types de parcours. C’est ma stratégie : je cours pour me rendre au travail et je profite de mes temps libres pour effectuer des boucles, seul ou en famille, sur les différents sentiers du Parc de la Gatineau.

Combien de fois me suis-je retrouvé au fond des bois, avec un humidex qui frôle les 40 degrés, la chaleur qui draine mes réserves d’énergie et d’épaisses nuées de mouches noires qui tournent autour de moi?

Parfois, je ne sais pas trop où je suis ni s’il est temps de faire demi-tour. Malgré la fatigue, à chaque fois, je me répète que ce qui compte, c’est de continuer à avancer, toujours un peu plus, en ajoutant, à chaque course, quelques kilomètres supplémentaires. Je me motive en me disant qu’à l’arrivée, je peux compter sur les eaux fraîches du lac Meech pour me revivifier.

Mes meilleures sorties

Le sentier sur lequel j’ai préféré courir cet été est sans doute celui de l’île Grande-Basque, dans l’archipel de Sept-Îles. L’Anse aux Cayes est le point de départ d’une boucle de 12 kilomètres, distance équivalente à la circonférence de l’île.

Lorsque je m’y suis rendu, à la fin juin, les pluies torrentielles qui s’étaient abattues la veille sur la baie avaient fait en sorte que le sentier était extrêmement boueux et accidenté. Même qu’à certains endroits, le tracé était impraticable. D’autant plus que tout au long du parcours, la voie est très étroite et il est difficile de se faufiler au travers des branches d’épinettes. Par chance, les portions plus ardues sont entrecoupées de hautes parois rocheuses surplombant la mer et de superbes plages de sable fin. Surtout, il y a la mer, à quelques mètres, et le bruit des vagues comme fond sonore.

J’ai fait d’autres randonnées mémorables, comme celle au Sentier des Loups du Parc national de la Jacques-Cartier. Le sentier est court (10 kilomètres aller-retour) mais avec son dénivelé de 450 mètres, il très intense du fait de son versant particulièrement abrupt. Un parcours exigeant, mais qui en vaut la peine, ne serait-ce que pour le point de vue sur la rivière, en contrebas, une fois rendu au sommet.

Évidemment, je compte, d’ici septembre, continuer d’allonger les distances et améliorer mes techniques de descente et de montée. Je crois progresser de semaine en semaine, mais il reste beaucoup de kilomètres à parcourir avant la fin de semaine de l’Ultra-Trail Harricana. En attendant, je continue de courir, d’expérimenter, d’affiner mes méthodes.

J’ai hâte de prendre le départ, bien entendu, mais, là encore, la question se pose : suis-je vraiment prêt à courir 125 kilomètres? Réponse le 10 septembre prochain.

Photos : Julie Trépanier

Plus que six semaines avant le coup d’envoi de l’Ultra-Trail Harricana 2016. Comme la plupart des coureurs, je suis en mode préparation. Suis-je prêt? Certains jours, j’aime croire que oui, mais comment en être certain, puisque je n’ai jamais couru d’ultra-marathon?

Est-ce que mon corps arrivera à tenir le coup? Est-ce que mon entrainement progresse dans la bonne direction? Difficile à dire, surtout que je ne m’entraîne pas selon un programme particulier. Je me contente de courir le plus de kilomètres possible, et surtout, de varier les types de parcours. C’est ma stratégie : je cours pour me rendre au travail et je profite de mes temps libres pour effectuer des boucles, seul ou en famille, sur les différents sentiers du Parc de la Gatineau.

Combien de fois me suis-je retrouvé au fond des bois, avec un humidex qui frôle les 40 degrés, la chaleur qui draine mes réserves d’énergie et d’épaisses nuées de mouches noires qui tournent autour de moi?

Parfois, je ne sais pas trop où je suis ni s’il est temps de faire demi-tour. Malgré la fatigue, à chaque fois, je me répète que ce qui compte, c’est de continuer à avancer, toujours un peu plus, en ajoutant, à chaque course, quelques kilomètres supplémentaires. Je me motive en me disant qu’à l’arrivée, je peux compter sur les eaux fraîches du lac Meech pour me revivifier.

Mes meilleures sorties

Le sentier sur lequel j’ai préféré courir cet été est sans doute celui de l’île Grande-Basque, dans l’archipel de Sept-Îles. L’Anse aux Cayes est le point de départ d’une boucle de 12 kilomètres, distance équivalente à la circonférence de l’île.

Lorsque je m’y suis rendu, à la fin juin, les pluies torrentielles qui s’étaient abattues la veille sur la baie avaient fait en sorte que le sentier était extrêmement boueux et accidenté. Même qu’à certains endroits, le tracé était impraticable. D’autant plus que tout au long du parcours, la voie est très étroite et il est difficile de se faufiler au travers des branches d’épinettes. Par chance, les portions plus ardues sont entrecoupées de hautes parois rocheuses surplombant la mer et de superbes plages de sable fin. Surtout, il y a la mer, à quelques mètres, et le bruit des vagues comme fond sonore.

J’ai fait d’autres randonnées mémorables, comme celle au Sentier des Loups du Parc national de la Jacques-Cartier. Le sentier est court (10 kilomètres aller-retour) mais avec son dénivelé de 450 mètres, il très intense du fait de son versant particulièrement abrupt. Un parcours exigeant, mais qui en vaut la peine, ne serait-ce que pour le point de vue sur la rivière, en contrebas, une fois rendu au sommet.

Évidemment, je compte, d’ici septembre, continuer d’allonger les distances et améliorer mes techniques de descente et de montée. Je crois progresser de semaine en semaine, mais il reste beaucoup de kilomètres à parcourir avant la fin de semaine de l’Ultra-Trail Harricana. En attendant, je continue de courir, d’expérimenter, d’affiner mes méthodes.

J’ai hâte de prendre le départ, bien entendu, mais, là encore, la question se pose : suis-je vraiment prêt à courir 125 kilomètres? Réponse le 10 septembre prochain.

Photos : Julie Trépanier

Le lit de l’hôtel est confortable. Je pense qu’il me reste environ 2 heures pour essayer de fermer l’œil et avoir une chance de dormir, mais je ne suis pas certain. Je pourrais ouvrir un œil et regarder le réveille-matin, mais je n’ose pas. Je préfère m’imaginer que je dors.

5, 4, 3, 2, 1… Go! C’est parti pour les 100 km du Vermont 100! J’essaie de me détendre et profiter du moment. Partout où je passe, les gens me saluent et me souhaitent une belle matinée. Ça me fait réaliser que je vais courir toute la journée, la soirée et une partie de la nuit. Je réalise d’un coup toute l’ampleur de ce que je vais tenter d’accomplir. Un pas à la fois.

Courir en groupe

Je fais toutes sortes de rencontres intéressantes durant les 10 ou 20 premiers kilomètres. Je suis fasciné par les coureurs d’expérience qui me racontent des histoires d’ultramarathon des années 70. Un d’eux est Kenny Roger, une légende locale avec qui j’ai le plaisir de partager la route. Courir à ses côtés est très instructif pour moi. J’apprends à tenir de meilleures postures en montée et mieux  protéger mes quadriceps en descente. Je développe un certain lien avec un coureur de la Floride qui semble veiller sur moi. Il me pousse à boire et à manger plus que j’en aurais le réflexe, mais cela semble une bonne chose.

Nous sommes 6 ou 7 dans le « groupe Kenny Roger » et un résident nous demande depuis quand nous courons. Quand nous lui apprenons que nous sommes partis à 9 h, il nous demande si on est loin du but. « 45 miles » lui lance le Floridien. Je n’oublierai jamais l’expression d’incrédulité sur son visage.

Déshydraté

Après 45 kilomètres, je suis trempé, affamé et surtout déshydraté. On m’oblige à boire au complet une bouteille d’eau sur-le-champ. Je passe un beau moment avec le groupe de coureurs, mais il est temps que je voie ma famille et que je puisse me ravitailler. Je serre les dents pour un dernier 6 km avant la prochaine station d’aide. Je sens la joie me traverser lorsque j’arrive enfin. Je regarde autour, mais je ne vois personne que je connais. Ils ne sont pas là…

Après avoir cherché plus loin, je les vois enfin! J’essaie de reprendre le temps perdu et je mange très peu avant de repartir. Il est trop tard… J’ai perdu le groupe avec qui je venais de tisser des liens pendant les 8 dernières heures! Je suis maintenant laissé à moi-même. Ça fait 8 heures que je cours et il est impossible d’envisager mon arrivée avant un autre 8 heures au minimum. Je suis dévasté.

Je sais que je ne dois jamais laisser la moindre idée négative faire son chemin dans mon esprit. Je travaille à faire virer la situation en positif, je me dis que je suis chanceux de pouvoir vivre aussi l’expérience en solitaire. Un pas à la fois, et j’y arriverai tôt ou tard. Je garde le sourire.

Hallucinations

Le VT100 étant aussi une course de chevaux, nous avons l’habitude d’avertir les coureurs à l’avant lorsqu’un cavalier nous dépasse. Tard dans la nuit, alors que mon cerveau commence à me jouer des tours, j’aperçois deux cavaliers filant à toute allure. Étrangement, ils portent de longues capes noires aux airs menaçants. Je crie « Horses! ». Le coureur à l’avant hausse les épaules. Je me retourne et je suis stupéfait. Il n’y a aucun cheval en vue.

Moins il reste de kilomètres à parcourir, plus c’est interminable. J’ai même l’impression que la ligne d’arrivée se sauve de moi! Pourtant ma famille et la directrice de course m’y attendent bel et bien. C’est sans tambour ni trompette que je fais mon arrivée sous un orage déchainé. Je sens au fond de moi que l’homme qui a pris le départ n’est plus tout à fait le même que celui qui a franchi la ligne! Je suis incapable de ne pas déjà penser aux 125 km de l’UTHC!

Le lit de l’hôtel est confortable. Je pense qu’il me reste environ 2 heures pour essayer de fermer l’œil et avoir une chance de dormir, mais je ne suis pas certain. Je pourrais ouvrir un œil et regarder le réveille-matin, mais je n’ose pas. Je préfère m’imaginer que je dors.

5, 4, 3, 2, 1… Go! C’est parti pour les 100 km du Vermont 100! J’essaie de me détendre et profiter du moment. Partout où je passe, les gens me saluent et me souhaitent une belle matinée. Ça me fait réaliser que je vais courir toute la journée, la soirée et une partie de la nuit. Je réalise d’un coup toute l’ampleur de ce que je vais tenter d’accomplir. Un pas à la fois.

Courir en groupe

Je fais toutes sortes de rencontres intéressantes durant les 10 ou 20 premiers kilomètres. Je suis fasciné par les coureurs d’expérience qui me racontent des histoires d’ultramarathon des années 70. Un d’eux est Kenny Roger, une légende locale avec qui j’ai le plaisir de partager la route. Courir à ses côtés est très instructif pour moi. J’apprends à tenir de meilleures postures en montée et mieux  protéger mes quadriceps en descente. Je développe un certain lien avec un coureur de la Floride qui semble veiller sur moi. Il me pousse à boire et à manger plus que j’en aurais le réflexe, mais cela semble une bonne chose.

Nous sommes 6 ou 7 dans le « groupe Kenny Roger » et un résident nous demande depuis quand nous courons. Quand nous lui apprenons que nous sommes partis à 9 h, il nous demande si on est loin du but. « 45 miles » lui lance le Floridien. Je n’oublierai jamais l’expression d’incrédulité sur son visage.

Déshydraté

Après 45 kilomètres, je suis trempé, affamé et surtout déshydraté. On m’oblige à boire au complet une bouteille d’eau sur-le-champ. Je passe un beau moment avec le groupe de coureurs, mais il est temps que je voie ma famille et que je puisse me ravitailler. Je serre les dents pour un dernier 6 km avant la prochaine station d’aide. Je sens la joie me traverser lorsque j’arrive enfin. Je regarde autour, mais je ne vois personne que je connais. Ils ne sont pas là…

Après avoir cherché plus loin, je les vois enfin! J’essaie de reprendre le temps perdu et je mange très peu avant de repartir. Il est trop tard… J’ai perdu le groupe avec qui je venais de tisser des liens pendant les 8 dernières heures! Je suis maintenant laissé à moi-même. Ça fait 8 heures que je cours et il est impossible d’envisager mon arrivée avant un autre 8 heures au minimum. Je suis dévasté.

Je sais que je ne dois jamais laisser la moindre idée négative faire son chemin dans mon esprit. Je travaille à faire virer la situation en positif, je me dis que je suis chanceux de pouvoir vivre aussi l’expérience en solitaire. Un pas à la fois, et j’y arriverai tôt ou tard. Je garde le sourire.

Hallucinations

Le VT100 étant aussi une course de chevaux, nous avons l’habitude d’avertir les coureurs à l’avant lorsqu’un cavalier nous dépasse. Tard dans la nuit, alors que mon cerveau commence à me jouer des tours, j’aperçois deux cavaliers filant à toute allure. Étrangement, ils portent de longues capes noires aux airs menaçants. Je crie « Horses! ». Le coureur à l’avant hausse les épaules. Je me retourne et je suis stupéfait. Il n’y a aucun cheval en vue.

Moins il reste de kilomètres à parcourir, plus c’est interminable. J’ai même l’impression que la ligne d’arrivée se sauve de moi! Pourtant ma famille et la directrice de course m’y attendent bel et bien. C’est sans tambour ni trompette que je fais mon arrivée sous un orage déchainé. Je sens au fond de moi que l’homme qui a pris le départ n’est plus tout à fait le même que celui qui a franchi la ligne! Je suis incapable de ne pas déjà penser aux 125 km de l’UTHC!